« Les jeunes, ça e sa vie sur son téléphone, mais dès qu’il faut faire autre chose que scroller ou cliquer sur une appli, y’a plus personne ! » Voilà en résumé ce que pense Xavier Théry, un retraité de 83 ans ionné d’informatique, dans une interview accordée à Ouest-. Pour lui, les générations nées avec Internet manquent cruellement de compétences en informatique. Et il n’est pas le seul à le penser. 6o326s
Relayée par plusieurs de nos confrères, sa déclaration a suscité de nombreuses réactions. Entre soutien, moqueries et contre-arguments, le débat est lancé. Alors, peut-on vraiment dire que les jeunes n’y connaissent rien en informatique ? On a lu les articles, les commentaires, et on vous résume tout ça avec un peu de recul.
Un retraité ionné… et un poil provocateur 6b5e70
Xavier Théry n’est pas n’importe quel papy râleur. À 83 ans, il donne encore des cours d’initiation à l’informatique à La Flèche (Sarthe) dans le cadre d’une association. Et selon lui, il ne faut pas croire que l’âge est un frein à la compréhension du numérique. C’est comme le vélo. Ça s’apprend.
Ce qui l’agace, c’est de voir que de nombreux jeunes ne font pas cet effort. Ils utilisent des smartphones au quotidien, mais sans chercher à comprendre ce qui se e derrière. « L’informatique est partout aujourd’hui. Si l’on veut être moderne, il faut commencer à comprendre un peu comment ça marche », affirme-t-il dans l’interview accordée à Ouest-.
Et Xavier pousse même un peu plus loin en citant un exemple concret : « Si vous ne savez pas vous servir d’Excel, cela peut vous poser problème un jour au travail… »

Une déclaration qui divise 15611p
Sur les réseaux sociaux comme dans les commentaires des sites qui ont relayé l’info, les avis sont partagés. Beaucoup d’internautes approuvent le constat de Xavier Théry, estimant qu’une partie de la jeunesse maîtrise les outils numériques… mais pas leur fonctionnement. « Ils savent poster une story, mais dès qu’il faut comprendre comment fonctionne un réseau ou configurer un logiciel, c’est le néant », résume un internaute.
Un autre commente : « Ce n’est pas parce qu’on utilise un GPS tous les jours qu’on comprend comment fonctionne un satellite. » Une comparaison qui revient souvent pour illustrer cette fracture entre usage et compréhension.
Mais tout le monde n’est pas d’accord. Certains rappellent que l’informatique, telle que la conçoit Xavier, n’est pas une priorité pour tous les métiers, ni même pour tous les usages. D’autres estiment que la facilité d’usage des outils modernes rend justement superflue la connaissance technique poussée, un peu comme on ne démonte plus un moteur de voiture avant de er son permis.
Être né avec un smartphone ne fait pas de vous un expert 171250
Le discours de Xavier Théry vient surtout bousculer une idée reçue tenace : celle selon laquelle tous les jeunes seraient naturellement doués en informatique. Certes, ils savent utiliser un téléphone, télécharger une appli ou poster sur TikTok. Mais derrière cette aisance apparente, beaucoup ignorent les bases pourtant essentielles : savoir de quoi est composé un ordinateur, comprendre ce qu’est un système d’exploitation…
Ce phénomène a un nom : l’illectronisme, autrement dit la difficulté à utiliser les outils numériques, y compris chez les plus jeunes. Un paradoxe bien réel, confirmé par plusieurs études dans le é, comme celles de l’Arcep ou de l’INSEE, qui montrent que maîtriser l’outil ne veut pas dire comprendre ce qu’il fait.
Et c’est justement ce que pointe Xavier : on confond trop souvent usage et compréhension. Les digital natives ne sont pas forcément des digital compétents. Certains adultes ou seniors, moins « connectés », possèdent parfois des bases plus solides parce qu’ils ont appris par nécessité, ou qu’ils ont bidouillé, testé, exploré.
Un débat qui dée les générations 321iw
Le coup de gueule de Xavier Théry a le mérite de poser une vraie question : est-ce qu’on apprend encore vraiment l’informatique aujourd’hui, ou est-ce qu’on se contente de l’utiliser ? Ce n’est pas une critique gratuite, mais un constat qui mérite réflexion.
Car au fond, ce n’est pas une guerre des générations. Il y a des jeunes très compétents, comme il y a des seniors ionnés qui se forment encore à 80 ans és. Le vrai problème, c’est le manque de sensibilisation aux bases de l’informatique, que ce soit à l’école, dans la formation professionnelle ou au quotidien. Savoir utiliser une appli, c’est bien. Comprendre comment les outils fonctionnent, c’est encore mieux.
Et comme l’informatique est désormais partout, dans nos poches, au travail, dans les démarches istratives, on ferait peut-être bien d’écouter un peu plus les Xavier de ce monde. Parce que comprendre, même un minimum, ça évite bien des galères… à tout âge.
Et vous, vous en pensez quoi ? r4z
Ce témoignage vous parle ? Vous êtes plutôt d’accord avec Xavier, ou vous pensez qu’il exagère un peu ? Les jeunes manquent-ils réellement de connaissances en informatique ? Est-ce qu’on devrait remettre un peu plus d’informatique « générale » à l’école, ou ce n’est plus nécessaire selon vous ? N’hésitez pas à partager votre point de vue en commentaire.
Cette critique de la jeunesse est un raccourci facile. La vraie différence n’est pas la mentalité, mais la technologie. À leur âge, avec un smartphone dans la poche, j’aurais sans doute fait pareil.
Dans les années 80, l’informatique était un hobby de niche, rare et cher. Mon premier ordinateur était un luxe, pas un outil du quotidien. La plupart de mes amis avaient des ions « déconnectées ». Mon intérêt pour l’informatique était une curiosité, pas une compétence professionnelle indispensable comme aujourd’hui.
Bref, comparer les jeunes d’hier et d’aujourd’hui sans tenir compte de ce contexte technologique, c’est produire une analyse forcément biaisée.
bonjour,
je suis tout a fait d’accord avec Xavier, comprendre les bases de l’informatique, permettrait de ne pas se faire arnaquer,
par tout ces messages qui circulent sur le net et sur tout de vivre dans le monde réel, car beaucoup sont influencé par le contenu de la toile.
jean-louis